Trois expositions au CERN
Source
Jean-Jacques Lachapelle
Centre d'exposition de Rouyn-Noranda
Trois expositions seront en place en novembre, dont L’enfant géant et ses cicatrices invisibles de Martine Savard (Rouyn-Noranda), Outpost de Mike Marcon (Windsor) et Blast de l’Escouade d’art tout terrain (Rouyn-Noranda). La première se terminera le 6 décembre tandis que les deux autres seront présentées jusqu’en février 2016.
L’enfant géant et ses cicatrices invisibles
L’enfant géant et ses cicatrices invisibles tire son origine d’un travail de l’artiste Martine Savard avec des enfants de 4 ans du CPE de La Ribambelle. Huit rencontres ont eu lieu au cours desquelles l’artiste activait une émotion chez les enfants et les orientait vers un atelier d’art : as-tu un héros favori, dessine-moi ta peine, raconte-moi un mauvais rêve, dis-moi un secret, as-tu déjà été pas gentil… Inspirée de leurs dessins, mais surtout de leur énergie, l’artiste a réalisé six grands dessins de plus de 20 pieds. Alors qu’on croit voir des dessins d’enfants, ce sont des dessins issus uniquement de la main de l’artiste qui illumine les corridors de la Rue des Arts.
Blast ! – vernissage 5 à 7 le 27 novembre
Dès demain, le vendredi 20 novembre, une dizaine d’artistes de Rouyn-Noranda entrera en scène pour créer des murales directement sur les murs. Initié en 2015, dans la mouvance des sollicitations et formations pour la réalisation des murales extérieures, le collectif à géométrie variable Escouade d’art tout terrain réunit cette foisKarine Berthiaume, Annie Boulanger, Andréane Boulanger, Céline J. Dallaire, Véronique Doucet, Staifany Gonthier, Valérie Hamelin, Ariane Ouellette, Joanne Poitras et Martine Savard. Pendant une semaine, les visiteurs pourront voir l’évolution des travaux qui culmineront au vernissage du 27 novembre.
Outpost – vernissage 5 à 7 le 27 novembre
Le Centre d’exposition a invité l’artiste windsorois Mike Marcon a présenté son installation Outpost, une sorte de watch, dernier repère pour l’homme blanc anglo-américain nostalgique de sa suprémacie antique. Rejoignant ainsi la fronde d’artistes, écrivains et poête qui s’organise au Canada anglais contre un discours de droite machiste, raciste, exénophobe et homophobe, Marcon cherche à participer de la construction d’une identité canadienne ouverte à la diversité qui caractérise la société actuelle.
Mike Marcon est candidat à la maîtrise en art à l’Université Windsor. Il est fortement engagé dans la galerie SoVA, centre d’art pour les étudiants de l’Université Windsor, où il a exposé et présenté des expositions à titre de commissaire. Depuis six ans, son travail circule au Canada.
Comme à l’accoutume, une halte-garderie en folie permettra aux familles d’assister au vernissage qui ont connu au cours de la dernière année de francs succès. Les artistes seront tous présents. Bienvenue à tous !