Mercredi le 10 avril 2019, de 10 h à 16 h 30

OPTION B – EXPLORATION VERS LA CRÉATION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE

Logo Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue

  • S’ADRESSE AUX ARTISTES ET ORGANISMES DE TOUTES DISCIPLINES CONFONDUES

Matériel à apporter :
– Crayons et carnet de note/papier pour la prise de notes
– Vêtements confortables si désiré pour l’atelier de l’avant-midi

Format

Lieu

Maison de la culture d'Amos [222, 1re Avenue Est]

Coût

20$ (valeur de 200$)

Description

9 H 30 - 10 H : ARRIVÉE DES PARTICIPANTS
   
OPTION B
10 H À 13 H 30 : EXPLORATION VERS LA CRÉATION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE 
 avec Jacqueline van de Geer
 
À l’aide de l’exploration de l’écriture automatique, des jeux de manipulation d’objets, de mouvement authentique et d’exploration de l’espace, les participants parviendront à développer des pratiques plus paisibles, libérées des angoisses liées à la création. L’atelier convie les artistes de disciplines diverses et de différents niveaux d’expérience à amorcer le processus de création individuelle et collective de manière plus sereine afin que leur processus créatif se développe.

13 H 30 à 14 H 30 : DÎNER 
   
14 H 30 à 16 H 30 : PANEL DE DISCUSSION: LA MATIÈRE AU CŒUR DE LA CRÉATION, LA PRODUCTION, LA DIFFUSION

Les 2 groupes du matin ensemble

La matière se définit de différentes façons. On dit qu’elle est une substance qui constitue le monde du sensible et que l’on peut reconnaître par les sens, qu’elle prenne ou non une forme déterminée. Ainsi, de quelle façon la matière prend-t-elle forme dans les arts et la culture? Qu’on la façonne ou qu’on la réfléchit, la matière est pour certains un matériau de prédilection, pour d’autres un moteur de création, dans certains cas il s’agit de mots, de son et dans d’autres circonstances la matière prend la forme d’une œuvre aboutie ou d’un corpus d’œuvre. Alors, comment la matière contribue-t-elle à la création, la production? Comment la diffuse-t-on? Peut-on en faire la promotion artistique? Lors de cette journée, nous sommes désireux de connaître la perception et la relation des artistes et travailleurs culturels de différentes disciplines sur la matière qui les entoure et qui nous entoure.

Pour ce faire, c’est cinq expert(e)s du milieu culturel et artistique participeront à une table de discussion afin de nous faire part de leurs points de vue sur le sujet. À partir de leur champ disciplinaire, ils sont appelés à questionner l’apport de la matière dans la chaîne de création (création, production, diffusion, promotion).

Objectif

VOUS DÉSIREZ AUSSI ASSISTER À LA REMISE DES PRIX?
 
5@7 : Remise des Prix d’excellence en arts et culture de l’Abitibi-Témiscamingue 2019 (Théâtre des Eskers)
 
N’oubliez pas de confirmer votre présence, au plus tard le 1er avril, via le formulaire suivant : https://goo.gl/forms/GpfTGSTI8rOls0PM2.

Formateur / Formatrice

Néerlandaise d’origine, Jacqueline van de Geer s’installe à Montréal en aout 2005. Rotterdam, sa ville de naissance, est un endroit marqué qui a été bombardé deux fois pendant la Seconde Guerre mondiale. Grandir dans une ville en constante reconstruction lui a enseigné de « faire beaucoup avec presque rien » — une approche essentielle à sa pratique. Intimité et reconnexion sont les mots clés de son travail. Son but : ouvrir l’expérience collective des participants. La vie quotidienne, le dadaïsme, le surréalisme et les mémoires personnelles sont des thèmes fréquents chez van de Geer. Depuis son arrivée au Canada, elle a réalisé des performances et des installations interactives qui touchent le cœur des participants. En créant des espaces où l’auditoire est invité à participer, elle transforme la distance entre artiste et spectateur dans une rencontre vers l’anéantissement de possibles écarts.
 
  
PANÉLISTES

Native de Val d’Or, Audrée Juteau est chorégraphe, danseuse et fondatrice de l’organisme de création et de soutien aux artistes L’Annexe-A (qui est aussi un lieu de résidences artistiques). Elle détient un diplôme de l’école de danse contemporaine de Montréal (2003), une maîtrise en arts de l’UQAM (2016) et a été récipiendaire de la bourse DanceWeb 2010 du festival ImPlusTanzen Autriche et du prix chorégraphique David-Kilburn (2015). Elle a dansé pour plusieurs chorégraphes et compagnies pendant plus de 15 ans et elle chorégraphie depuis 2008.

Mathieu Gnocchini est un artisan contemporain qui multiplie la création de projets artistiques et commerciaux dans plusieurs domaines, tels que les arts visuels, l’ébénisterie, l’agroforesterie, la restauration mais c’est en maroquinerie qu’il a tout commencé. Avec une collection d’une centaine d’articles de cuir de grande qualité : (sacs à main, porte-documents, articles d’écriture et ceintures), il a reçu le prix par excellence en 2016 pour la qualité de cette collection par le conseil des métiers d’art du Québec. En 2018, c’est une article NOC que le gouvernement du Canada a remis au Président français lors du G20 à Charlevoix. Pour lui, il s’agit de créer pour mieux vivre avec notre environnement.

Diplômée de l’Université du Québec à Montréal en arts visuels et médiatiques et elle-même artiste multidisciplinaire et photographe professionnelle depuis une dizaine d’années, Marie-Pier Valiquette travaille à titre de directrice du Musée de la Gare de Témiscamingue. Elle apporte au musée son expertise et un vaste réseau de contacts provenant du domaine des arts visuels. Elle siège à la table de plusieurs organismes culturels dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, dont le Réseau muséal de l’Abitibi-Témiscamingue et la Commission culturelle du Témiscamingue. Blogueuse à ses heures, elle écrit notamment pour la Bouche croche, blogue consacré au Festival de Musique Émergente de Rouyn-Noranda. Son ambition pour le Musée est d’en faire un lieu vivant, rassembleur et novateur ou le patrimoine cohabite avec l’art dans toute ses formes.