Samedi 10 et dimanche 11 avril 2021 de 10 h à 12 h et de 13 h à 15 h

JP2101 – Atelier de sensibilisation aux réalités artistiques autochtones

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  • La formation s’adresse particulièrement aux artistes, travailleurs.ses culturels.les et autonomes souhaitant échanger et créer des ponts avec les artistes autochtones.

Format

Lieu

Formation en ligne dispensée en 4 périodes de 2 heures

Coût

30 $ (valeur de 120 $)

Description

Sous forme de présentation magistrale et de mises en situation, cette formation a pour but de favoriser la création de ponts entre Autochtones et Allochtones. Les échanges et discussions dirigés permettront de mieux cerner les différents défis et enjeux contemporains, et plus particulièrement ceux qui teintent le milieu artistique. Les participant.e.s pourront mettre en lien des éléments de l’histoire autochtone au Québec avec leur propre façon d’interagir avec les membres issus de ces communautés en plus de recevoir une rétroaction sur leurs expériences ainsi que des réponses à leurs questionnements.

Objectif

Grâce à cet atelier, les participant.e.s pourront :

  • mettre en rapport l’histoire autochtone au Québec et leur façon d’interagir avec les membres issus de ces communautés;
  • recevoir une rétroaction sur leurs expériences;
  • obtenir réponse à leurs questionnements.

Au terme de la formation, les participant.e.s sauront éviter certains pièges de l’appropriation culturelle en plus d’être en mesure de réaliser un projet artistique collaboratif entre artistes et organismes autochtones.

Formateur / Formatrice

Mikana, qui signifie chemin en langue Anishinabe, est un organisme autochtone sans but lucratif qui a pour mission d’oeuvrer au changement social en sensibilisant différents publics sur les réalités et perspectives des peuples autochtones. Cette initiative résulte d’une réflexion d’agir concrètement contre le racisme et la discrimination envers les peuples autochtones et contribue à briser les barrières entre le monde autochtone et le monde allochtone.

Mélanie Brière est membre de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, anciennement connue sous le nom de Malécite de Viger. Elle a fait des études en cinéma et communication, puis en production télévisuelle, et travaille depuis 2014 dans le milieu de la production. Depuis quelques années, elle sensibilise différents publics aux cultures et aux réalités autochtones. Elle a notamment travaillé durant deux ans au sein de l’organisme Wapikoni comme coordonnatrice aux ateliers de sensibilisation ainsi que dans le secteur perfectionnement à titre de productrice déléguée aux services audiovisuels et aux oeuvres de sensibilisation. En juin 2019, elle a réalisé son premier court métrage d’animation en wolastoqey latuwewakon (langue malécite) lors de l’escale Montréal du Wapikoni. Elle continue présentement son implication dans diverses séries documentaires à titre de productrice tout en donnant des conférences et des ateliers de sensibilisation pour l’inclusion et la collaboration entre Autochtones et allochtones dans les domaines des arts au sein de l’organisme Mikana.

Kijâtai est née à Val-d’Or d’une mère allochtone et d’un père autochtone de la nation Anishinabe. Elle se considère artiste et activiste. Elle a entre autres réalisé trois courts métrages qui abordent les réalités autochtones (Kijâtai, Kabak et 0dehimin) et elle a un projet en développement avec l’Office national du film du Canada. Elle s’engage présentement à travers les organismes tels que Puamun Meshkenu, Mikana et Wapikoni en tant qu’ambassadrice, ce qui lui permet de présenter des ateliers de sensibilisation et de participer à la discussion sur les cultures et les réalités autochtones tout en oeuvrant pour la construction de ponts entre autochtones et non autochtones. Elle fait également partie du conseil jeunesse de Montréal Autochtone et du comité aviseur jeunesse de la chaire-réseau jeunesse autochtone.