Description
					Sous forme de présentation magistrale et de mises en situation, cette formation a pour but de favoriser la création de ponts entre Autochtones et Allochtones. Les échanges et discussions dirigés permettront de mieux cerner les différents défis et enjeux contemporains, et plus particulièrement ceux qui teintent le milieu artistique. Les participant.e.s pourront mettre en lien des éléments de l’histoire autochtone au Québec avec leur propre façon d’interagir avec les membres issus de ces communautés en plus de recevoir une rétroaction sur leurs expériences ainsi que des réponses à leurs questionnements.
				
									Objectif
					Grâce à cet atelier, les participant.e.s pourront :
- mettre en rapport l’histoire autochtone au Québec et leur façon d’interagir avec les membres issus de ces communautés;
 
- recevoir une rétroaction sur leurs expériences;
 
- obtenir réponse à leurs questionnements.
 
Au terme de la formation, les participant.e.s sauront éviter certains pièges de l’appropriation culturelle en plus d’être en mesure de réaliser un projet artistique collaboratif entre artistes et organismes autochtones.
								
									Formateur / Formatrice
					Mikana, qui signifie chemin en langue Anishinabe, est un organisme autochtone sans but lucratif qui a pour mission d’oeuvrer au changement social en sensibilisant différents publics sur les réalités et perspectives des peuples autochtones. Cette initiative résulte d’une réflexion d’agir concrètement contre le racisme et la discrimination envers les peuples autochtones et contribue à briser les barrières entre le monde autochtone et le monde allochtone.
Mélanie Brière est membre de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, anciennement connue sous le nom de Malécite de Viger. Elle a fait des études en cinéma et communication, puis en production télévisuelle, et travaille depuis 2014 dans le milieu de la production. Depuis quelques années, elle sensibilise différents publics aux cultures et aux réalités autochtones. Elle a notamment travaillé durant deux ans  au sein de l’organisme Wapikoni comme coordonnatrice aux ateliers de sensibilisation ainsi que dans le secteur perfectionnement à titre de productrice déléguée aux services audiovisuels et aux oeuvres de sensibilisation. En juin 2019, elle a réalisé son  premier court métrage d’animation en wolastoqey latuwewakon (langue malécite) lors de l’escale Montréal du Wapikoni. Elle continue présentement son  implication dans diverses séries documentaires à titre de productrice tout en donnant des conférences et des ateliers de sensibilisation pour l’inclusion et la collaboration entre Autochtones et allochtones dans les domaines des arts au sein de l’organisme Mikana.
Kijâtai est née à Val-d’Or d’une mère allochtone et d’un père autochtone de la nation Anishinabe.  Elle  se considère  artiste  et activiste.  Elle  a  entre autres réalisé  trois  courts métrages qui abordent les réalités autochtones (Kijâtai, Kabak et 0dehimin) et elle a un  projet en développement  avec l’Office national du film du Canada. Elle  s’engage présentement à travers  les  organismes  tels  que Puamun  Meshkenu,  Mikana  et Wapikoni  en tant qu’ambassadrice, ce  qui  lui  permet de présenter des ateliers de sensibilisation et de participer à la discussion sur  les cultures et les réalités autochtones tout en oeuvrant pour la construction de ponts entre autochtones et non autochtones.  Elle  fait  également  partie  du  conseil  jeunesse  de Montréal  Autochtone  et du comité aviseur jeunesse de la chaire-réseau jeunesse autochtone.