La Forêt s’en vient n’est pas une exposition de paysages. Au contraire. Vous y trouverez quelques arbres, mais la Forêt représente ici un état, une ambiance, un sentiment. Le paysage, c’est la nature domestiquée par l’être humain, c’est le jardin, la photo ou la peinture du lieu sauvage composé et recadré pour devenir joli et rassurant. La Forêt n’est pas rassurante. Elle est mystérieuse, étrange, menaçante. C’est là où les sorcières et les druides cueillent les ingrédients de leurs potions magiques, là où rôdent les hors-la-loi et les morts-vivants, là où se rassemblent les magiciens et les hérétiques, là où se cachent les voleurs et les ninjas. Auteur d’une nouvelle portant le même titre que l’exposition, Christian Messier présente un corpus d’œuvres lié à ce projet d’écriture. L’histoire raconte le parcours improbable du narrateur au camping nudiste La Tourette où se produisent des événements ainsi que des rencontres insolites avec des personnages aux comportements incongrus. À travers ces rencontres, le narrateur cherche à comprendre comment ses vêtements ont bien pu se volatiliser sans qu’il s’en aperçoive et, surtout, il aimerait bien croiser la personne qui lui dira où les retrouver.
Cout
Vernissage mercredi 30 août 2017 • 5 à 7
Entrée libre bienvenue à tous