LA FIN DU DIALOGUE : LE MUR.

Lieu
Rouyn-Noranda
L'Écart
167, avenue Murdoch
819-797-8738

Description

ÉRIC LADOUCEUR (Sainte-Julienne) GISELA RESTREPO (Montréal) MARC-OLIVIER HAMELIN (Rouyn-Noranda) MARTIN BUREAU (Québec) MERIOL LEHMAN (Québec) MIRELLE BORRA (Berlin) Commissaire: MARIE-HÉLÈNE LEBLANC (Gatineau) Si le mur peut façonner le quotidien de quelques métaphores autant qu’il peut servir de protection physique essentielle aux espaces architecturaux, il est aussi porteur d’œuvres dans un lieu d’exposition. Au-delà de ces quelques fonctions utilitaires, faire face à un mur, que ce soit au propre comme au figuré, implique un confinement, d’un côté comme de l’autre. Le mur scinde, coupe en deux, instaure une démarcation dans le paysage telle l’édification d’un espace linéaire de lisibilité. En ajoutant cette ligne bien tangible sur un territoire, qu’il soit fictif ou réel, dans une sorte d’esthétique de la limite, on contribue à la fois à protéger, à enfermer, à contrôler, à diviser, à fermer et à classifier. Que les murs soient constitués de pierres, de clôtures, de briques, de barbelés ou d’acier, ils sont imposants, restrictifs et agissent à titre de limite. Une limite représentant le pouvoir : pouvoir étatique, économique, politique ou encore idéologique. Au fil du temps, les murs se sont construits dans une structure sémantique de la division: rideau de fer, mur de la honte, mur de protection, barrière de séparation, grillage de séparation, clôture de sécurité, barrière antiterroriste, mur d’annexion. Alors qu’on célèbre la chute de l’un, ils se multiplient dans un silence relatif. Les murs sont autant de cicatrices sur un territoire divisé, matérialisant des lignes abstraites nommées frontières qui s’érigent à la vertu des idéaux de sécurité et de souveraineté. Par la séparation qu’ils engendrent, ils mènent à une forme d’incommunicabilité. La fin du dialogue est le résultat implacable de ces murs visibles ou invisibles, réels ou fictionnels, qui marquent immanquablement le territoire et interrompent les possibilités de rapprochement. En proposant une exposition où chaque artiste traite d’un mur, par expérience, par observation ou par confrontation, une forme de dialogue réapparait dans la cohabitation de ces œuvres entre les murs des salles d’exposition. Subtilement, les murs de la galerie agissent comme vecteurs de liaison, permettant la mise en réseau d’une nouvelle structure de communication. Tout comme un mur, l’exposition devient un espace de lisibilité où, au contact d’un obstacle, d’une barrière aux parois poreuses, le constat de l’insurmontable ou du franchissable s’impose. Six murs, comme autant d’œuvres qui en traitent, seront présents tant dans leur matérialité que dans les représentations, les confrontations et les répercussions qu’ils insinuent. LA FIN DU DIALOGUE : LE MUR. regroupe les œuvres de Mirelle Borra (Berlin), Martin Bureau (Québec), Marc-Olivier Hamelin (Rouyn-Noranda), Éric Ladouceur (Sainte-Julienne), Mériol Lehmann (Québec) et Gisela Restrepo (Montréal). L’exposition s’inscrit dans un processus de recherche amorcé lors d’une résidence de commissariat à L’Écart à l’été 2014. Marie-Hélène Leblanc, commissaire
Cout Vernissage vendredi 24 avril à 19 h

Entrée libre bienvenue à tous!
Contact Sylvie Crépeault
819-797-8738
info@lecart.org
Liens Consulter le site Web de l'événement

Représentations

Du 24 avril 2015 au 31 mai 2015
Heures d'ouverture de la galerie: mercredi au vendredi de 13 h à 17 h samedi et dimanche de 11 h à 17 h