Présentation
Juliette Lemieux (2004, elle/iel) est une artiste émergente originaire de Rouyn-Noranda. Elle poursuit actuellement un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal (Tiohtià:ke).
Iel possède un DEC en arts visuels du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, ainsi qu’un certificat en création numérique de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Elle travaille actuellement comme webmestre au centre d’artiste autogéré Écart ainsi que comme animateurice au MA Musée d’art de Rouyn-Noranda où elle s’occupe également de quelques tâches de graphisme et de communication.
Juliette fut récemment nommée lauréate du prix Émergence Télé-Québec (2025) au Gala d’excellence en arts et culture organisé par le Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue. Il s’agissait de sa seconde nomination en deux ans dans cette catégorie. Son travail a été présenté pour la première fois en solo au centre d’artistes Écart (2024) à la suite d’un stage payé de huit semaines offert par le centre. Elle fut également exposée aux éditions 2022 (St-Jérôme) et 2023 (Montréal) de l’Intercollégial en arts visuels du RIASQ, et iel a été récipiendaire de la bourse Écart et du prix des mécènes Denis Verret et Johanne Lacasse lors de son vernissage de fin d’études en 2023. Essayant peu à peu de forger sa place dans la communauté artistique de Rouyn-Noranda, Juliette Lemieux est continuellement à la recherche de projets dans lesquels s’impliquer.
Démarche artistique
Juliette Lemieux (elle/iel) est une artiste pluridisciplinaire qui travaille majoritairement la peinture, qu’elle agrémente de collages de matériaux mixtes et de dessins nerveux au pastel. Sa recherche conceptuelle s’articule autour d’une quête incessante de réactualisation de l’art féministe, en superposant des sujets d’actualité à un regard typique d’un jeune de la génération Z. En passant par les dogmes patriarcaux sur le corps de la femme à la déconstruction de la masculinité toxique, elle prend également compte de l’importance de reconnaître les liens intersectionnels entre les revendications féministes et les autres batailles sociales, telles que contre le racisme, l’homophobie, la xénophobie et les mouvements anticapitalistes.
Pour traiter de ces sujets, elle développe un langage grandement influencé par la culture d’Internet et une consommation abusive de contenu « poubelle » géré par algorithme typique de TikTok et Instagram. Ce lien lui permet, entre autres, d’aller chercher une sorte d’autodérision, une absurdité permettant d’alléger la lourdeur émotionnelle de ses propos.
Elle se dit influencée par la musique de groupes à la mentalité subversive (Korn, Limp Bizkit, Death Grips, Radiohead, Nirvana, Meat Puppets et Hole), d’artistes à la démarche engagée et au trait dynamique (le graphiste LINO et le peintre Jean-Michel Basquiat), l’attitude « punk » de Antoine Larocque, les qualités visuelles de Hugo Gaudet-Dion et l’absurdité de Geneviève Matthieu.
Formation
2024-En cours: BAC en Arts visuels et médiatiques à l’UQAM
2023-2024 Certificat en Création Numérique à l'UQAT
2021-2023 DEC en Arts Visuels au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue
Associations professionnelles
Membre du MA Musée d'art depuis mai 2025
Membre artiste de l'ÉCART depuis 2022
Dernière mise à jour
11 juillet 2025