5 novembre 2021

LES LAURÉATS DU 40E FESTIVAL DU CINÉMA INTERNATIONAL EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE DÉVOILÉS

Source

Camille Dallaire
Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

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Rouyn-Noranda, 4 novembre 2021 – Le soleil se couche derrière le 40e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Le film de clôture du 40e vient de faire défiler l’ultime générique mettant fin aux festivités. Avec la capacité de salle encore restreinte cette année, nous avons opté pour une cérémonie de clôture en live sur la page Facebook du Festival, permettant à toutes et à tous de connaître l’identité des lauréats en temps réel, confortablement installés à la maison.

 

NOUVEAUTÉ : LE PRIX JEUNESSE FONDERIE HORNE

Grâce à la collaboration de la Fonderie Horne, les cinéastes présentant leur film lors du Volet Jeunesse André-Melançon couraient la chance de remporter le Prix Jeunesse Fonderie Horne.

Le film gagnant a été déterminé par un jury composé de 3 enfants accompagnés de l’un de leurs parents : Antoine Lacroix et sa maman Cindy Caouette, Mégane Brunet et sa maman Kymie Beaulé, ainsi que Léonie Poirier et son papa Samuel Poirier. « Nous avons été séduits par la texture des personnages d’ours en laine et par la beauté des décors, surtout celui de la forêt. Par dessus tout, nous avons été émus par le message du film sur l’acceptation des autres et c’est pourquoi nous l’avons choisi. »

Félicitations aux réalisateurs et réalisatrices Hugo Caby, Zoé Devise, Antoine Dupriez, Aubin Kubiak et Lucas Lermytte pour le film Migrants.

Mention à Parapluies de Alvaro Robles et José Prats (Espagne / France) pour son message utile sur l’importance de surmonter ses peurs et l’originalité de représenter les cigognes comme des parapluies.

 

GRAND PRIX HYDRO-QUÉBEC

Comme chaque année, le Grand Prix Hydro-Québec a été décerné par le vote du public. Comme l’an passé, le public était invité à voter électroniquement pour son film préféré.

Le public a donc élu El olvido que seremos (Nous serons les oubliés), un film de Fernando Trueba de la Colombie, comme grand gagnant du Grand Prix Hydro-Québec.

Colombie, années 1980. Le docteur Hector Abad Gomez lutte pour sortir les habitants de Medellin de la misère. Malgré les menaces qui pèsent sur lui, il refuse d’être réduit au silence. Le destin de ce médecin engagé et père de famille dévoué se dessine à travers le regard doux et admiratif de son fils.

 

PRIX ANIMÉ TVA ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

Dans la même lignée, le Prix Animé TVA Abitibi-Témiscamingue a également été décerné par un vote du public réalisé électroniquement.

Le public a donc élu Migrants, de Hugo Caby, Zoé Devise, Antoine Dupriez, Aubin Kubiak et Lucas Lermytte, pour le Prix Animé TVA Abitibi-Témiscamingue.

Deux ours blancs sont poussés à l’exil par le réchauffement climatique. Ils feront la rencontre d’ours bruns avec lesquels ils vont tenter de cohabiter.

 

PRIX BELL

Le Prix Bell, qui récompense la réalisatrice ou le réalisateur du meilleur moyen ou court-métrage de la cuvée 2021, a été sélectionné par Cécilia Gauffre, Pascal Binette et Stéphanie Cloutier. Leur choix, qui se mérite également une bourse de 1 000 $, s’est porté sur Se battre encore, d’Arthur Lecouturier.

Le jury Bell nous spécifie ce qui les a charmé dans la proposition du réalisateur : « Pour sa qualité aussi bien technique que scénaristique, nous avons été marqués par le jeu des comédiens et la direction d’acteur absolument exceptionnels. Pour son sens du rythme et de la rupture, nous offrant ainsi une œuvre qui nous tient en haleine du début à la fin, tous en nous touchant profondément. »

Mention à Frimas de Marianne Farley (Canada) pour la qualité de l’œuvre, la force du scénario, le jeu époustouflant des actrices. Parce que c’est un film qui devait être fait et qui doit être vu, ici et partout, même où l’on vit confortablement présentement.

 

PRIX MÉDIAFILM ROBERT-CLAUDE-BÉRUBÉ

Le Prix Médiafilm Robert-Claude-Bérubé récompense un long métrage en se basant sur ses qualités artistiques ainsi que ses valeurs éthiques. Cette année, le jury composé d’Apolline Lasnier, Chantale Girard et Martin Bilodeau, ont donc visionné les seize longs métrages en liste.

« Pour son audace formelle et son portrait puissant d’un rapport équivoque entre une femme moderne et le système qui la définit, pour la force de son discours sur le cirque médiatique et l’instrumentalisation des victimes de la guerre, nous avons choisi de donner le prix Mediafilm Robert-Claude-Bérubé à France, de Bruno Dumont. »

Mention « Pour la relation ambiguë que les personnages entretiennent entre eux, les questions éthiques importantes soulevées par le récit et l’interprétation extraordinaire de l’acteur principal, nous attribuons une mention spéciale au film Tout s’est bien passé, de François Ozon. »

 

PRIX DE LA RELÈVE DESJARDINS

Cette année, notre jury composé de Michelle Beaudoin, Didier Belzile et Claudelle Rivard, a eu l’agréable tâche de choisir les récipiendaires du Prix de la Relève Desjardins pour le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, tous deux récipiendaires d’une bourse de 500 $.

Pour le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, la gagnante est Magali Ouimet, avec son film En 8 temps.

« Pour l’effort de raconter une histoire de façon cinématique, ainsi que le risque de la raconter différemment, pour son utilisation des codes du cinéma, pour ses plans travaillés et recherchés et pour l’agencement musique et image, nous avons choisis de récompenser le film En 8 temps, de Magali Ouimet. »

Pour l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, nos juré(e)s ont choisi de récompenser Maxim-Olivier Lavallée, pour le film d’animation La livraison.

« Pour son scénario bien ficelé, son design sonore travaillé, son habillage sonore qui supportait chaque action et ajoutait au scénario, pour la qualité de l’animation et des textures et pour le générique qui nous gardait plongés dans l’histoire jusqu’à la fin, nous avons sélectionné La Livraison de Maxim-Olivier Lavallée. »

 

ESPACE COURT

 

PRIX TÉLÉ-QUÉBEC

Une centaine de cinéphiles se sont déplacés les soirs du 28 et du 29 octobre pour venir voir le meilleur du court-métrage national et international au Petit Théâtre du Vieux-Noranda!

Cette année, le Prix Télé-Québec a été remis au film québécois ayant obtenu la faveur du public : Opération Carcajou de Nicolas Krief.

PRIX SPIRA

Le jury Espace court, composé de Marc Gauthier, Maxence Bradley et Myriam Verreault, avait pour tâche de décerner le Prix Spira pour le meilleur travail de réalisation d’un film de la programmation d’Espace court. Le prix est accompagné de 10 000 $ en location d’équipements ou services de postproduction pour une future œuvre chez Spira.

« Pour avoir réussi un tour du chapeau cinématographique du scénario, de la mise en scène et de la direction d’acteurs et pour avoir réalisé un film universel touchant et personnel, le Prix Spira est décerné au film Les grandes claques, réalisé par Annie St-Pierre ».
« Pour l’originalité de la proposition formelle appuyée par une performance d’acteurs juste et éblouissante, le jury désire également décerner une mention spéciale au film Joutel, réalisé par Alexa-Jeanne Dubé. »

 

PRIX FONDS BELL

Une autre nouveauté cette année : la présentation des deux séries courtes gagnantes du Prix Coup de cœur Fonds Bell durant Espace court.

Le jury, composé de Cédric Poirier, Jessy Poulin et Martin Laroche, avait déterminé à l’avance ses deux coups de cœur parmi toutes les séries courtes reçues.

Les séries Je voudrais qu’on m’efface, d’Éric Piccoli et Meilleur avant, de Laura Bergeron et Maxime Robin, se sont vues remettre chacune une bourse de 2 000 $. Les 3 premiers épisodes des deux séries ont aussi été présentés dans le cadre d’Espace court les jeudi 28 et vendredi 29 octobre dernier.

LES INVITÉS DU 40e

Grâce aux mesures sanitaires, le 40e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue a pu recevoir plusieurs invité(e)s de marque faisant partie du paysage culturel québécois. Tous et toutes étaient comblé(e)s de pouvoir présenter les fruits de leur travail à un public en salle.

Nous avons donc eu le bonheur d’accueillir, sur la scène du Théâtre du cuivre, Sophie Dupuis (Souterrain), Philippe Besner et Pierre Curzi (Le médiateur), Julien Gamache-Marcotte (Louise de 9 à 5), Jeanne Roux-Côté, Véronique Beaudet, Jason Brennan, Odeshkun Thusky et Samian (L’inhumain), Simon C. Vaillancourt, André Robitaille et les jeunes du film La vie devant moi, Benoît Brière, Christine Harvey, Jean-François Chicoine et Marcel Sabourin (Mourir en vie), Julien Knafo et Iani Bédard (Brain Freeze), Chantale Archambault et Michel-Olivier Gasse (Ceci est une espèce aimée), Véronique Vigneault et Derrick Frenette (Les monstres), Maxime-Claude L’Écuyer (Résonance), Benoît Ouellet (Point d’orgue), Hélène Théberge (Cocotte), Ève Saint-Louis-Courville et Claude Laroche (La traversée), Thomas Corriveau et Marc Béland (Ils dansents avec leurs têtes), Béatriz Mediavilla (Axiomata), Annie-Claude Caron, Danick Audet et Chloé Gendron (Billie Bottine).
Nous avons aussi eu la chance de recevoir les podcasteurs Guy A. St Cyr (On jase de films), Yannick Belzil et Alex Rose (Les voyeurs de vues), ainsi que le podcast régional Appropriation culturelle dans la zone studio du Théâtre du cuivre.

 

QUELQUES MOMENTS MÉMORABLES DU FESTIVAL EN RAFALE
  • La remise des orignaux d’or aux fondateurs du Festival, Jacques Matte, Guy Parent et Louis Dallaire, par des membres de la famille ;
  • La cinquantaine de premières magiques, provenant d’une vingtaine de pays, tout au long du Festival;
  • Les présentations des équipes des films qui nous soulignaient, l’une après l’autre, que cette présence du public leur manquait énormément;
  • La présentation des plus touchantes du film La vie devant moi, accompagnés d’André Robitaille et des survivants;
  • La conférence des proches aidants avec Chloé Sainte-Marie, en collaboration avec la maison Pie VII.
  • Le brunch-conférence hommage aux journalistes avec Michel Coulombe, Jean-Pierre Tadros, Pierre Therrien, Marc-André Lussier, Franco Nuovo, Francine Grimaldi, Michel Jean et François Lévesque, animé par Martin Guérin.
  • Les entrevues quotidiennes en direct avec Benoît Brière, Caroline Dhavernas, Claude Laroche, Jean-Charles Lajoie et la sympathique animation de Martin Guérin avec plus de 2000 visionnements par capsule;
  • Des mesures sanitaires permettant une capacité de salle plus grande que l’an passé (80% versus 20% l’an passé)
  • Les classes du préscolaire et du primaire de l’ensemble du territoire de l’Abitibi-Témiscamingue ont pu effectuer un retour dans les cinémas afin d’assister au Volet Jeunesse André-Melançon. L’option virtuelle est demeurée pour permettre aux plus grand nombre d’enfants d’en profiter;
  • Les jeunes du secondaire ont été très heureux de pouvoir profiter d’une programmation jeunesse les après-midis;
  • Un retour en force d’Espace court en salle au Petit Théâtre du Vieux-Noranda. Les gens ont été au rendez-vous encore plus qu’à l’habitude et la programmation était particulièrement exceptionnelle;
  • Le Festival a commencé en force avec le très touchant film Tout s’est bien passé, de François Ozon. Il s’est ensuite terminé avec une très grande vague d’amour qui a déferlé sur le Théâtre du cuivre en clôture, avec la présentation de The Power of the Dog.
  • Un merci bien ressenti à notre directrice Émilie Villeneuve et bienvenue à Cédric Poirier!

 

Les fondateurs et l’organisation du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue désirent saluer le travail d’Émilie Villeneuve à la direction de l’événement depuis 2016. Elle a apporté un souffle nouveau au Festival en initiant plusieurs projets, en s’assurant que ce dernier soit toujours à la hauteur de sa réputation et qu’il réponde aux attentes de son public. Nous la remercions chaleureusement pour ces six années de travail au Festival, sa bonne humeur et son esprit vif. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite des choses. Merci Émilie!

De même, nous sommes heureux d’annoncer que Cédric Poirier prend dès maintenant la relève à la direction du Festival. Cédric a été le bras droit d’Émilie Villeneuve depuis 2016 et il connaît bien les rouages de l’organisation, la génétique et les valeurs de l’organisation du Festival. Il est un travailleur infatigable qui saura rapidement faire sa place et mettre en place son équipe afin de réaliser les prochaines éditions du Festival dans ce nouvel élan marquant la quatrième décennie de notre événement automnal. Bravo Cédric!

 

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Sources :
Camille Dallaire
Louis Dallaire
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