Percussions, expression et créativité : un projet qui favorise l’inclusion sociale !
Source
Cassiopée Bois
Ville de La Sarre
La Sarre, le 15 décembre 2020 — Grâce à l’appel de projets Culture et inclusion du ministère de la Culture et des Communications, la Ville de La Sarre s’est vu octroyer une subvention pour la mise en œuvre du projet Percussions, expression et créativité.
En partenariat avec le Club de l’amitié des handicapés d’Abitibi-Ouest et de Mohamed Ghoul, une série d’ateliers musicaux est proposée aux participants afin d’améliorer leur capacité de concentration, de communication, de socialisation et leurs aptitudes comportementales. Cette création musicale collective, qui se déroule dans un climat d’échange respectueux, augmente leur estime et favorise la réussite sociale.
Comme le projet s’adresse aux personnes qui vivent avec des problématiques d’intégration sociale, le Club de l’amitié des handicapés de l’Abitibi-Ouest l’offrira à ses membres. « Notre mission est de promouvoir l’intégration et la défense des droits des personnes handicapées, et ce, par plusieurs activités. La musique présente de nombreux avantages pour les personnes qui vivent avec une différence. En plus d’avoir des bienfaits thérapeutiques, cela permet de développer des habiletés sociales, physiques, sensorielles et cognitives », assure Mme Maryse Turbide, directrice générale du Club de l’amitié des handicapés d’Abitibi-Ouest.
Musicien, éducateur et médiateur culturel, Mohamed Ghoul utilise un processus clinique d’intervention et d’intégration psychosociales pour les jeunes et les adultes issus de la neurodiversité. Cette méthode sociodynamique d’intégration par l’art permet aux participants d’apprendre les bases de la musique tout en développant leurs aptitudes personnelles et sociales.
« Depuis quelques années, la Ville de La Sarre occupe un rôle de plus en plus important au niveau de la médiation culturelle auprès des citoyens et des organismes de la communauté. Le potentiel de l’inclusion par la culture est indéniable. Nous voulons sensibiliser la population à cet aspect et l’apport et l’expérience de Mohamed Ghoul sont précieux », conclut Mme Cassiopée Bois, médiatrice culturelle à la Ville de La Sarre.