15 janvier 2019

Triple vernissage à la Galerie du Rift

Source

Émilie B. Côté
Le Rift

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    819 622-1362

  • Courriel

    emilie.lerift@gmail.com

Les nouvelles expositions présentées à la Galerie du Rift du 25 janvier au 24 mars 2019 seront dévoilées en présence des artistes lors du vernissage, le vendredi 25 janvier à 17h.

ÉDITH LAPERRIÈRE (Laverlochère) – Les pieds sur Terre (estampe)

Inspirée par les différents aspects de la ruralité, je questionne notre identité par l’immortalisation sur papier des traces du passé et celles de l’ère contemporaine. L’épuration et la disparition de certains éléments renforce les aspects insaisissables, fragiles et éphémères de tout ce qui nous entoure.

Cette exposition rassemble des éléments architecturaux liés à l’agriculture. Pour procéder à la création des œuvres, j’explore et documente des sites. Je tente de capter l’essence des lieux pour saisir les éléments qui participe à sa beauté. L’observation des matériaux, textures et détails sont soigneusement sélectionnés afin de créer des œuvres épurées qui permettent un temps d’arrêt, pour s’imprégner de ce paysage, notre histoire rurale. Ces éléments que nous croisons tous les jours sans même les remarquer sont bien ancrés dans le quotidien et participent grandement à l’occupation du territoire rural et à la formation de notre identité. Certaines images illustrent des terres ancestrales, maintenant inoccupées… mais ce qui importe c’est l’influence de celles-ci dans le paysage que nous habitons et comment elles résonnent en nous.

www.edithlaperriere.com

ITO LAÏLA LE FRANÇOIS (Rimouski) – Toi et ta splendide laideur (sculpture)

Le travail d’Ito Laïla explore les liens entre le corps et le territoire, ses ressemblances et l’idée fixe de l’artiste que nous ne sommes qu’un avec la nature. Les œuvres de grand format offrent un ensemble poétique où la souffrance côtoie le sublime. Pour l’artiste, nous traitons collectivement le territoire comme nous traitons notre corps : de façon abusive et auto-destructive. Par la juxtaposition de l’anatomie humaine ou animale aux paysages de l’industrie primaire, l’artiste exprime le lien indéfectible entre l’homme et l’espace qu’il habite : mutiler l’environnement ou son propre corps revient alors au même. L’exposition nous plonge dans un univers étrange, à la découverte d’œuvres à la fois dérangeantes, parce que criantes de vérité, et belles, témoignant d’une maîtrise technique.

“ L’état sauvage et la survie sont ma nature oubliée. Je demande à reprendre ce qui m’appartient, ce que j’ai perdu. Instinctivement, des métaphores émergent du vide. Une quête d’identité me guide. Je me nourris de ce dont on ne connait plus l’origine, de la sagesse primitive qui s’épuise. Dans l’instant, le territoire, la violence et l’obsession du corps me gouvernent. L’incongruité humaine me touche. Je veux excaver mes tripes, fouiller dans les bribes du savoir ancestral… du moins magnifier ce qui en reste. ”

www.itolailalefrancois.com

ESPACE DÉCOUVERTE: Cameron Andre Lamothe (North Bay) – Human capital flight (photo et collage)

Artiste interdisciplinaire du Nord de l’Ontario et de Toronto, Cameron Andre Lamothe travaille principalement dans les domaines de la photographie, du collage et de la gravure. Il a récemment terminé sa thèse de premier cycle à l’Université OCAD. Sa pratique basée sur la photo utilise des images trouvées provenant d’archives et de publications du 20e siècle. Ces œuvres utilisent l’humour, le texte et la sémiotique pour examiner diverses identités et critiquer les représentations de la masculinité, de la politique et de l’histoire.

cameronandrelamothe.format.com

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