27 août 2018

Trois nouvelles exposition au Centre d'exposition d'Amos

Source

Marianne Trudel
Centre d'exposition d'Amos

  • Téléphone

    819-732-6070

  • Courriel

    exposition@ville.amos.qc.ca

À compter du 7 septembre, le Centre d’exposition d’Amos présente trois nouvelles expositions:

• Shaman industriel IV – DARCIA LABROSSE
• Mes beaux enfants et autres anomalies– MONTSERRAT DURAN MUNTADAS
• La clémence du son – MARIEPIER ST-GEORGE

Amos, le 27 aout 2018 – Trois nouvelles expositions sont présentées au Centre d’exposition d’Amos lors du vernissage qui aura lieu le vendredi 7 septembre à 17 h, et ce, en présence des artistes Darcia Labrosse et Montserrat Duran Muntadas.

Dans la grande salle jusqu’au 4 novembre– SHAMAN INDUSTRIEL IV

« L’art est la distance que le temps donne à la souffrance » Albert Camus

L’art de Darcia Labrosse vient d’une fascination pour le corps humain qui se tord et se déforme en résonnance, entre autres, avec le mouvement culturel japonais du Butoh. Son travail est essentiellement une peinture intuitive, gestuelle et vitaliste, exécuté dans la grande tradition de l’action painting. En cette ère de transhumance et de déterritorialisation, sa peinture tient aussi d’une certaine manière de la performance en exposant la trace d’une présence en usine, loin de l’espace consacré de l’atelier du peintre. L’artiste a développé une technique originale alliant l’aluminium et la peinture électrostatique. Darcia Labrosse unit la force brute et la délicatesse des émotions pour peindre une figure humaine ontologique, inquiétante, énigmatique, libre d’artifices, dont l’expression atteint à l’universel.

De descendance suisse, Darcia Labrosse est née à Montréal, alors qu’elle vit et travaille entre Montréal et Ottawa. Elle est d’abord diplômée de l’École des Beaux-Arts du Musée de Montréal en cinéma et photographie. Ses courts-métrages lui ont gagné les applaudissements de la critique. Des études ultérieures au programme d’arts visuels de l’Université de Concordia de Montréal l’ont amenée à questionner les médias utilisés et le sens même de la peinture. De 1978 à 2006, Labrosse a travaillé dans le monde littéraire comme éditrice, traductrice, écrivaine et illustratrice. Elle a publié une quarantaine de livres pour enfants, notamment à la Courte Échelle, chez Harper Collins, Hyperion, Simon & Schuster et Random House au Canada, USA et au Royaume-Uni. Elle a aussi joué un rôle de conseillère artistique pour la conception du projet d’intelligence artificielle et d’ingénierie sémantique IEML (Information Economy Meta Language) au Laboratoire d’intelligence collective de l’Université d’Ottawa. Au cours des dix dernières années, elle a concentré son travail sur le développement de ce corpus pictural Métal langage, présenté dans divers lieux de diffusion principalement au Québec, en Ontario et aux États-Unis.

Cette exposition remplace l’exposition Hétérotrophies de Marie-Eve Martel initialement prévue au dépliant de notre programmation.

Dans les petites salles jusqu’au 28 octobre –

MES BEAUX ENFANTS ET AUTRES ANOMALIES
Accepter et dépeindre l’anomalie, voir sa beauté, créer à partir de l’incapacité à procréer tel est le défi que représentent les œuvres de Montserrat Duran Muntadas alliant le verre et les tissus, mêlant l’intime et le public. Il en résulte des pièces où le difforme devient ornement et où les notions d’espace intérieur et d’art viscéral deviennent littérales. Une réflexion sur la fécondité et la liberté de se définir dans un monde de contraintes.

Vivant entre le Canada et l’Espagne, Montserrat Duran Muntadas combine le verre avec l’argent, le papier, le tissu et d’autres matériaux organiques. Diplômée de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Barcelone en 2010 et de l’Escuela del Vidrio à la Real Fabrica de Cristales de La Granja en 2007, elle obtient la même année un stage au Centre européen de recherche et formation aux arts verriers (CERFAV) en France. En 2008, elle crée sa propre marque de bijoux en verre. Elle participe ensuite à plus d’une trentaine d’expositions collectives et en 2015, elle organise sa première exposition individuelle à la Galerie Espace Verre de Montréal. Ses œuvres sont présentées au Canada, aux États-Unis, au Danemark, en France, en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni. Elle était l’artiste invitée de la Triennale en métiers d’art de La Sarre cet été.

LA CLÉMENCE DU SON
C’est en Islande, au milieu de nulle part, en plein solstice d’hiver, que les œuvres de ce corpus ont pris naissance et que MariePier St-George a trouvé La clémence du son. L’exposition propose des œuvres textiles tridimensionnelles conjuguant à la fois les nouvelles et les traditionnelles techniques utilisées en tissage. L’artiste explore les combinaisons de couleurs, de motifs et de matières. Pour accroitre l’expérience sensorielle, elle intègre des trames sonores à plusieurs de ses œuvres avec la collaboration de l’artiste sonore Michel Sauvé.

MariePier St-George vit et travaille à Québec. Elle obtient un baccalauréat en arts visuels de l’Université d’Ottawa en 2009 et un diplôme collégial en construction textile à la Maison des métiers d’arts de Québec obtenu en 2014 où elle est d’ailleurs à l’emploi depuis. La clémence du son est sa première exposition solo. L’artiste compte plusieurs expositions collectives à son actif, dont à Cowansville, Québec, et en Islande, lors de sa résidence au Textilsetur. L’artiste a reçu en 2014 le prix Odette Théberge en construction textile et en 2015 une bourse de recherche et de création du Conseil des arts et des lettres du Québec, grâce à laquelle elle a réalisé le projet La clémence du son.

Les expositions sont accessibles selon l’horaire suivant :
Mercredi au vendredi, de 13 h 30 à 17 h et de 19 h à 21 h
Samedi et dimanche, de 13 h à 17 h
Entrée libre

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