1 novembre 2017

La boutique fictive

Source

Lana Greben, directrice générale
Palais des arts Harricana

  • Téléphone

    819-441-7799

  • Courriel

    lanagreben@mac.com

Lana Greben, Caroline Arbour, Suzanne Blais
LA BOUTIQUE FICTIVE
Du 07 novembre 2017 au 28 février 2018
Vernissage le 7 novembre 2017
au 101, 3e Ave Est, Amos
De 18h à 20h avec un défilé de mode animé par DJ Ben

Le Vieux-Palais vous invite à l’exposition La boutique fictive. C’est une installation collaborative initiée par Lana Greben avec la participation de Caroline Arbour, joaillière, et Suzanne Blais, propriétaire da la boutique Frérot Soeurette d’Amos qui souligne cette année ses 50 ans. Dans La boutique fictive le vêtement est placé à sa portée expérientielle, témoignant l’ambition d’amener la mode au-delà de la périodicité des tendances et des normes dépersonnalisées. Teintés du mépris d’une logique marchande, les assemblages vestimentaires portent les traces symboliques des trois intervenantes-collaboratrices.

La boutique fictive comporte les éléments créés et empruntés. Les pièces vestimentaires sont généreusement offertes par Suzanne Blais. Après l’exposition, le vêtement sera de retour dans son contexte commercial et dans la collection personnelle de Suzanne. La joaillerie est mise sur l’étalage expositionnel par Caroline Arbour. À son tour, Lana Greben intègre à l’exposition des portraits dessinés avec une priorisation du trait et la répétition du geste en attribuant au dessin l’aspect d’une performance faisant un rappel au « microtravail identitaire » quotidien.

Une attention particulière est accordée à la révision de la fonction culturelle de la mode dont la signification ne se limite pas seulement à son rôle traditionnel d’expression de l’image idéalisée. Les stratégies d’agencement du visuel et du verbal remettent en question le règne du consommateur en lui attribuant une signification de producteur principal de la mode. L’exposition devient une recherche de perspective personnelle à travers les structures expositionnelles, disciplinaires, institutionnelles et culturelles. Des structures perçues comme non imposées, mais modifiables par chacun et chacune selon leurs propres histoires.

Lana Greben est détentrice d’une maitrise en muséologie et pratiques des arts.
Elle présente des projets en tant qu’artiste et commissaire. Son travail a été exposé au Canada, en Espagne, en Belgique, en France, en Italie et aux États-Unis lors d’expositions collectives et solos. Elle est récipiendaire de plusieurs prix décernés par le Cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec (2010-2016) et par l’Académie Arts Sciences Lettres de Paris (2012). Ses œuvres font partie de plusieurs collections privées et publics et elles garnissent entre autres l’entrée de plusieurs centres de justice du Nord-Québécois.
Caroline Arbour touche à plusieurs domaines artistiques comme la joaillerie, le dessin et la sculpture. La collection de bijoux comprend 180 modèles pour homme et femme, en or et en argent. SCARO offre des bijoux en série limitée ainsi que des pièces uniques. Plusieurs des créations sont faites à partir d’élytres véritables (carapaces de scarabées) ce qui en fait des bijoux très distinctifs. Elle est membre du Conseil des métiers d’art depuis plusieurs années. Également sculpteure, elle est représentée par la galerie Artêria qui expose ses œuvres à travers le monde dont New York, Londres et Hong-Kong.

Suzanne Blais est propriétaire de Frèrot Soeurette, une boutique mode pour dames et enfants. Sa mission des dernières années est de promouvoir le mentorat en région ainsi qu’à l’échelle provinciale afin de partager son expérience et de pouvoir redonner au suivant. Elle est : récipiendaire de la certification diamant du Réseau M (2015) ; présidente d’honneur du Gala Les Élites de la CCICA (2004, 2015) ; récipiendaire du prix reconnaissance pour sa contribution humanitaire à la Croix-Rouge (2007) ; marraine d’honneur de la campagne de financement du Téléthon La Ressource – secteur Amos(2002-2003) ; personnalité féminine de l’année du gala Élite de la chambre de commerce (2001).

Communiqué