23 août 2017

Triple vernissage à L'Écart - 5 à 7 blé d'inde

Source

Sylvie Crépeault
L'Écart

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L’Écart vous invite au vernissage des expositions de Christian Messier, Pascale LeBlanc Lavigne et Annie Paulhus Gosselin le mercredi 30 août à 17 h. Les expositions auront lieu du 30 août au 8 octobre 2017.

CHRISTIAN MESSIER (Montréal)
La Forêt s’en vient
Peinture

La Forêt s’en vient n’est pas une exposition de paysages. Au contraire. Vous y trouverez quelques arbres, mais la Forêt représente ici un état, une ambiance, un sentiment. La Forêt n’est pas rassurante. Elle est mystérieuse, étrange, menaçante. C’est là où les sorcières et les druides cueillent les ingrédients de leurs potions magiques, là où rôdent les hors-la-loi et les morts-vivants, là où se rassemblent les magiciens et les hérétiques, là où se cachent les voleurs et les ninjas. Auteur d’une nouvelle portant le même titre que l’exposition, Christian Messier présente un corpus d’œuvres lié à ce projet d’écriture. L’histoire raconte le parcours improbable du narrateur au camping nudiste La Tourette où se produisent des événements ainsi que des rencontres insolites avec des personnages aux comportements incongrus. À travers ces rencontres, le narrateur cherche à comprendre comment ses vêtements ont bien pu se volatiliser sans qu’il s’en aperçoive et, surtout, il aimerait bien croiser la personne qui lui dira où les retrouver.

PASCALE LEBLANC LAVIGNE (Québec)
Une vitrine, deux feuilles de papier et une roue
Sculptures et installations cinétiques

Pascale LeBlanc Lavigne réalise des œuvres cinétiques et sonores à partir de matériaux modestes, souvent récupérés ou de nature industrielle. C’est à l’aide de mouvements répétitifs et approximatifs qu’elle met à l’épreuve la résistance de ces matières en vue de dévoiler leur fragilité et leur souplesse. À la différence d’une machine, les composantes de ses réalisations sont reliées de manière artisanale, voire désinvolte. Ses œuvres sont instables et imprécises, parfois éphémères, et leurs mouvements sont potentiellement imprévisibles. Malgré la précarité de leurs structures, ses œuvres sont conçues pour générer des formes aux échos poétiques, dans un état transitoire qui se tend entre création et destruction. L’exposition Une vitrine, deux feuilles de papier et une roue rassemble trois pièces récentes de l’artiste qui, chacune à leur marnière, explorent les limites de leur propre construction.

ANNIE PAULHUS GOSSELIN (Berry)
Je suis désemparée, s.v.p. communiquez avec moi
Installation

L’œuvre d’Annie Paulhus Gosselin prend chaque jour une tournure nouvelle. Débusquant des trésors dans le garage de son époux, ramassant les oiseaux morts sur le bord de la route, achetant toutes les couleurs qui lui font envie, cette artiste autoproclamée ne s’impose aucune limite. D’erreurs en découvertes, elle explore les thèmes de la famille abimée, du trop-plein d’information et des affres de la féminité. Je suis désemparée, s.v.p. communiquez avec moi est une installation qui questionne l’omniprésence de l’information et l’obsession du classement des données. Une trentaine d’œuvres issues de procédés mixtes sont entassées dans l’espace et parlent de politique, d’amour, d’apocalypse, de féminité. Bienvenue au pays de la surabondance et de la logique génétiquement modifiée où il est si facile de perdre le fil… ou la raison.

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Communiqué