6 octobre 2015

Lancement du roman « Dormir debout » de Bruce Gervais

Source

Jessica Gagnon
Les Éditions du Quartz

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Le 22 octobre prochain à Rouyn-Noranda aura lieu le lancement du premier roman de Bruce Gervais, « Dormir debout », en formule 5 à 7 au Cabaret de la dernière chance (146, 8e rue). Publié par les Éditions du Quartz, l’ouvrage de cet auteur de l’Abitibi-Témiscamingue décrit un milieu rarement présenté en littérature, celui de la marge, de l’errance et des rêves qui meurent à chaque fois que se lève le soleil. L’entrée est gratuite et l’auteur sera sur place pour rencontrer le public. Des extraits de l’œuvre seront lus par les comédiens Alexandre Castonguay et Manon Gervais Dessureault. L’œuvre en page couverture est une réalisation de l’artiste Anne Théberge.

Avec son don pour les ambiances troubles et son style « coup-de-poing », Bruce Gervais nous laisse éblouis et secoués. À travers une galerie de personnages, on retrouve dans ce livre un univers sombre mais imprégné d’une quête d’absolu. Sans artifice, l’auteur décrit des réalités sociales et humaines où le mal-être intérieur côtoie les bonheurs les plus éphémères :

« Si tomber dans le vide est une quête, voilà celle que vivent certains des personnages de Dormir debout. En ce sens, on doit les voir comme de vrais héros. Peu de gens savent ainsi cultiver autant le désir de vivre que les pulsions de mort ! »

Résumé
De retour depuis quelques années dans sa ville natale, quelque part au nord du Québec, Nil Delisle, fils d’un père mineur et d’une mère qui s’est donné la mort, peine à se réaliser pleinement. Après quelques étés à travailler en forêt, il se trouve un emploi de journaliste et renoue avec ses anciens chums avec qui il passe des nuits d’errance. Une sorte de survie dans un entre-deux-mondes qu’habitent ceux qu’on appelle, souvent bien poliment, les bons vivants.

«Après la mort de sa mère, Nil avait décidé de boire plus, de se droguer plus et de dormir moins. Pour ça, au moins, il était capable de fidélité et même de dévouement… Puis, il se dit que vouloir se rattraper la moitié du temps quand on passe l’autre moitié à s’échapper, c’était une drôle d’idée. »

Il s’agit du premier roman de cet auteur de Rouyn-Noranda qui a œuvré au sein de plusieurs médias privés ainsi qu’à la radio de Radio-Canada en Abitibi-Témiscamingue. Une pause de quelques années l’a conduit dans les bois de la forêt boréale où il a exercé le métier de sylviculteur. Écrire et prendre part au débat sur les inégalités sociales, voilà désormais ce à quoi il se consacre.

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