À compter du 21 aout, trois nouvelles expositions au Centre d'exposition d'Amos
© Installation Alexandre Berthier
Source
Marianne Trudel
Centre d'exposition d'Amos
À compter du 21 août, le Centre d’exposition d’Amos présente trois nouvelles expositions :
• Un autre tremblement, une installation d’ALEXANDRE BERTHIER
• Les théâtres identitaires, photographies de SYLVIE LAROUCHE
• Arrière-saison, photographies de SERGE GOSSELIN
Trois nouvelles expositions sont présentées au Centre d’exposition d’Amos à compter du vernissage qui aura lieu le vendredi 21 août à 17 h, et ce, en présence des artistes Alexandre Berthier, Sylvie Larouche et Serge Gosselin. Une chance unique de les rencontrer à cette occasion!
Dans la grande salle – Un autre tremblement d’ALEXANDRE BERTHIER
« Imaginez les « monologues » intérieurs, animant les individus qui peuplent les fenêtres des villes. Des questions font partie de leur quotidien. Elles nous parlent d’un désir individuel de transformation et nous entraînent à la fois à travers les méandres du paradoxe et de l’équivoque que ce désir entraîne lorsqu’on vit dans une société où le confort prévaut… « Valérie Litalien
Un autre Tremblement est une lente exploration contemplative. Un essai visuel et sonore qui, par le moyen d’un certain nombre de pensées individuelles, ouvre la porte à la réflexion sur le positionnement de l’humain face à l’environnement qu’il se crée, ainsi que celui qu’on lui impose. Six auteurs ont collaboré à ce projet par l’écriture de soliloques; Valérie Litalien, Natalie Jean, Catherine Breton, Alain-Martin Richard, Alexis Desgagnés et Yannick Pouliot. Le développement de projet en collaboration est d’ailleurs au cœur de la démarche d’Alexandre Berthier.
Parisien d’origine, Alexandre Berthier a fait l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris. Il poursuivra sa formation en art et nouveaux médias à l’Université du Maine aux États-Unis. Depuis les années 2004, sa pratique artistique évolue au sein de trois domaines qui parfois se recoupent selon les projets; les arts visuels, les arts médiatiques ainsi que les arts de la scène. Dans la plupart de ses projets, il collabore avec d’autres artistes notamment avec l’artiste Karl-Otto Von Oertzen sous le duo Marswalkers, et ce, depuis plus de dix ans. Les Marswalkers développent principalement leur travail à l’étranger, invités par plusieurs centres d’art à travers le monde alors que leurs créations sont fortement liées aux environnements dans lesquels ils travaillent. À Québec, L’Œil de Poisson et Séquence à Chicoutimi ont notamment présenté son travail. Il fait également partie du collectif INTACT qui réalise des performances et/ou des installations de téléprésence ainsi que des ateliers de création utilisant le réseau Internet comme outil de création. Basé principalement en Espagne, ce collectif a entre autres été invité à la Société des Arts Techonologiques (SAT) à Montréal. En parallèle, il développe sa pratique personnelle en photographie et en vidéo.
Dans les petites salles – la photographie est à l’honneur
Les théâtres identitaires de SYLVIE LAROUCHE
« Au cours de mes déplacements quotidiens dans différents quartiers de Québec, entre autres celui de Saint-Roch, mon regard s’est porté vers ces vitrines domestiques. Plus particulièrement, j’ai été attiré par la diversité avec laquelle chacun organise cet espace vitré qui donne directement sur la rue. Les multiples manigances utilisées pour décorer les fenêtres, la singularité et l’hétérogénéité de chacune d’elles offrent une vaste gamme de configurations conférant à ces territoires un caractère unique. Je suis allée à la rencontre des propriétaires de ces vitrines… »
À travers une approche intimiste, l’artiste nous offre une représentation authentique des environnements spécifiques à chacun, des tableaux vivants qui se manifestent comme des décors théâtraux avec des compositions anodines, ornementales et sentimentales divulguant un éventuel portrait identitaire. La variété y est frappante, parfois touchante, pouvant évoquer un certain sentiment de familiarité chez le regardeur. Cette exposition photographique hors des normes du documentaire pose un regard très sensible de l’être dans son paysage quotidien, vers son intériorité qui est livrée comme la clé d’un code pour le comprendre et le connaître.
Sylvie Larouche vit à Québec. Elle a complété sa formation collégiale en photographie au Cégep de Matane puis a poursuivi jusqu’à la maîtrise en arts visuels-recherche création à l’Université Laval. Récemment, elle terminait un baccalauréat en service social.
Arrière-saison de SERGE GOSSELIN
« Je n’avais jamais vu l’automne, dit-il. Ce n’est cependant pas le premier. Je n’avais jamais eu le temps. » Jean Giono
Au début, il y a cette naissance, ce nouveau-né, cet enfant puis cet adolescent timide peu sûr de lui, qui, lentement, nous montre ses couleurs. Tout d’un coup, luxure, débordement, l’été dans toute sa splendeur. La maturité se pointe, lentement, sournoisement. Une variation de teintes, un dernier sursaut, une explosion de couleurs puis les taches de vieillissement naissent. Le temps gris s’installe, maussade, monochrome. La nature nous quitte pour s’endormir sur un long hiver. C’est le moment privilégié où la nature s’oxydant nous ouvre la porte sur les tons ocre, ocre jaune, ocre rouge, ocre brun. Une approche photographique à la fois humaniste et coloriste.
Serge Gosselin vit à Val-d’Or et est bien connu en tant que photographe dans la région alors qu’il a eu pignon sur rue avec son propre studio de photographie. Il a également enseigné l’initiation à la photographie au CÉGEP de l’Abitibi-Témiscamingue, campus Val-d’Or de 1995 à 2003. Dès sa formation en photographie commerciale et industrielle terminée, Serge Gosselin participe régulièrement à des expositions dans la région, principalement à Val-d’Or, mais aussi dans le réseau des Maisons de la culture de Montréal. À Amos, son exposition Capteur de rêves a été présentée au Palais des Arts en 2008.
Les expositions Les théâtres identitaires et Arrière-saison sont présentées jusqu’au 13 septembre alors que Un autre tremblement se poursuivra jusqu’au 20 septembre 2015. Prendre note que pour une accessibilité accrue en saison estivale, nous prolongeons nos heures d’ouverture tous les mardis de 13 h 30 à 17 h et de 19 h à 21 h, et ce, jusqu’au 1er septembre inclusivement. L’horaire estival est le suivant :
Mardi au vendredi, de 13 h 30 à 17 h et de 19 h à 21 h
Samedi et dimanche, de 13 h à 17 h.
Entrée libre