11e Biennale d'art performatif de Rouyn-Noranda
© Image: Amélie Laurence Fortin, Ny-Alesund, 2024.
Source
Audrée Juteau
Écart
BIENNALE D’ART PERFORMATIF DE ROUYN-NORANDA
Du 16 au 19 OCTOBRE 2024
Performances – atelier – causeries
Évènement interdisciplinaire incontournable en Abitibi-Témiscamingue depuis sa fondation en 2002, la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda est de retour du 16 au 19 octobre 2024! Présentant des soirées de performances, des expositions, des causeries et un atelier, la Biennale offre un espace d’expérimentation, d’échange, d’ouverture et de réflexion sur des enjeux esthétiques, sociaux et politiques. Avec une programmation qui met de l’avant des œuvres engagées, cette biennale s’assemble et nous rassemble autour du concept de la résurgence, à l’image des eaux souterraines qui ressortent à la surface en une source vivifiante. Nous vous invitons à faire l’expérience de multiples voix, fortes et saisissantes.
Cette 11e édition, aura lieu à l’Écart, au Ma, musée d’art, un partenaire majeur et essentiel, ainsi qu’au sous-sol du Cabaret de la dernière chance et réunira des artistes de l’Abitibi-Témiscamingue, Marseille, Londres, Toronto, Régina, Calgary, Montréal, Québec et Berlin issu·e·s des arts visuels, de l’art performance, de la danse contemporaine, et de la musique expérimentale.
La Biennale ouvrira le mercredi 16 octobre à l’Écart. Aisha Sasha John, avec Devon Snell (Toronto), nous présenteront la performance Diana Ross dream, qui vient d’un rêve de l’artiste; une mer de danseur·euse·s noir·e·s costumé·e·s en or rose. Un rêve de fougue et d’appartenance si vif qu’il s’annonce comme un appel. Seth cardinal dodginghorse (Calgary) présentera dirt song, une nouvelle performance sonore qui explore un futur où le paysage sonore des espaces urbains (voitures et construction) a été remplacé par ce qui a toujours été là; la terre, les animaux et les populations autochtones.
Le jeudi 17 octobre, Kigos, aussi connu sous le nom de Keven Papatie (Kitcisakik), présentera Coupe à blanc, une performance qui prend comme point de départ un scénario rédigé pour sa fille et qui aborde le sujet de la déforestation en lien avec l’exploitation minière et forestière. Shannon Cochrane de Toronto, figure importante de l’art performance au Canada, présentera The Recycling Issue, une performance pour laquelle elle s’intéresse à l’acquisition du langage, les rêves et la perte de mémoire. La soirée se terminera avec la performance Péan: un chant de louanges ou de triomphe dans laquelle l’artiste Ellen Furey (Montréal) mélange son travail de doula en fin de vie et sa pratique artistique.
Les performances du vendredi 18 octobre se dérouleront au MA, musée d’art. Nate Yaffe (Montréal) présentera sa performance Faith hole dans laquelle il cultive un échange non transactionnel entre l’artiste et le public, se présentant comme un orifice ouvert qui déverse des histoires charnues, teintées d’une émotion et d’un humour flagrants. La soirée se poursuivra avec la performance furtive Chasseur de Buffalo de l’artiste Jessie Ray Short (Régina), un geste symbolique de réappropriation de la culture matérielle michif. Et la soirée se conclura avec la performance On vous voit des artistes marseillais Samir Laghouati-Rashwan et Tresor Gennai, qui met en question les lectures fétichisantes du corps minoritaire.
Le samedi 19 octobre, Marc-Olivier Hamelin (Rouyn-Noranda) présentera Il faut le dire : my strongest desire, une performance durant laquelle l’artiste cherche à activer la mémoire collective et le queer kinship. Ensuite, l’artiste Eve Stainton (Londres) nous convoque à une étrange performance étalage d’expressions de haute intensité qui tournent en permanence, où se côtoient étroitement le réel et le fabriqué. Iel traite des archétypes de l’agresseur, du prédateur, de la personne blessée et de la similitude de ces lieux. La biennale se clôturera avec une performance de l’artiste Mai Bach Nguyen (Québec) qui s’intéresse au schème du Hungry ghost et à des figures féminines qui posent des gestes politiques en art action.
Tout au long de la biennale, du 16 au 19 octobre, à des horaires variables, ainsi que Samedi 19 octobre de 14h00 à 16h00 pour une rave familiale, et à 22h00 pour le party final, il sera possible de passer au German Club, un projet initié par l’artiste Lieven Meyer, avec les djs berlinoises Brumby et fr.JPLA. Après 70 ans d’absence, le German Club revient dans le dernier de ses anciens locaux avec des performances sonores électroniques. C’est-à-dire au sous-sol du Cabaret de la dernière chance, connu pour avoir été le lieu de rassemblement de la communauté allemande dans les années 1950.
Un atelier pour artiste sera donné au studio de l’Agora des arts par Aisha Sasha John le 18 octobre de 14h00 à 16h00. Gratuit. Inscrivez-vous.
Des causeries avec artistes auront lieu au sous-sol du Cabaret de la dernière chance le 17 octobre à 15h00 et au Café céramique Ô terrier le 18 octobre à midi.
On vous attend!
Billets en vente en ligne et sur place à L’Écart et au MA, musée d’art
15$ par soirée
45$ passeport
Pour informations ou entrevues
Audrée Juteau
Directrice de la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda
Audree.juteau@lecart.org
514-962-1499
www.lecart.org