Table ronde: La médecine ne se conjugue pas toujours au féminin - VOART Centre d'exposition de Val-d'Or

Val-d’Or – le 31 janvier 2023 – Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, le Centre VOART de Val-d’Or propose une table ronde en ligne intitulée LA MÉDECINE NE SE CONJUGUE PAS TOUJOURS AU FÉMININ, le mercredi 8 mars 2023 de 12 h à 13 h, à partir de la page FACEBOOK du Centre d’exposition de Val-d’Or. Les trois (3) panélistes invitées vont aborder diverses thématiques traitant des soins médicaux à partir d’un point de vue de vécus de femmes.

L’artiste Heidi Barkun, dont l’exposition LET’S GET YOU PREGNANT! Quand la fécondation in vitro échoue est en diffusion au Centre VOART jusqu’au 26 mars 2023. La pratique transdisciplinaire de Heidi Barkun s’articule autour de l’expérience de la maladie, de l’infertilité, de l’identité et de l’échec. Elle accorde une valeur artistique à l’expérience vécue dans les sphères sociale, politique et médicale. Sa démarche, conceptuelle et intuitive, emploie une méthodologie qui permet d’imbriquer les sciences de la santé et les sciences sociales avec sa pratique artistique.

L’artiste Karine Hébert présentera en exclusivité des extraits de son nouveau projet d’exposition Mon vagin n’est pas un laboratoire visant la pratique de l’urétropexie. La démarche interdisciplinaire de Karine Hébert aborde la question de l’empowerment au féminin tant au niveau social qu’au niveau corporel. À la croisée du documentaire et de la muséologie, l’exposition-manifeste de l’artiste Karine Hébert questionne la misogynie médicale soit l’inégalité des soins alors que les douleurs, les pertes de jouissance du corps de la femme ne sont pas toujours prises au sérieux.

Doctorante à l’École d’études autochtones de l’UQAT, Patricia Bouchard est la co-autrice, avec la professeure Suzy Basile, d’un rapport qui, pour une première fois, documente les stérilisations imposées de femmes des Premières Nations et Inuit au Québec. Entre mai 2021 et janvier 2022, les femmes des Premières Nations et Inuit au Québec, âgées de 18 ans et plus, croyant avoir été stérilisées sans leur consentement ou avoir subi des violences obstétricales, ont été invitées à confier leur témoignage. Selon les témoignages obtenus, le dernier cas de stérilisation imposée recensé au Québec date de 2019.