LE CENTRE D’EXPOSITION D’AMOS VOUS INVITE LE 20 MARS À UNE ACTIVITÉ FESTIVE DE CLÔTURE DES EXPOSITIONS ABRAZO DE CAROLINE HAYEUR ET D. KIMM HABITER LE MOUVEMENT — UN RÉCIT EN DIX CHAPITRES DE BÉATRIZ MEDIAVILLA
Source
Jennifer Trudel
Centre d'exposition d'Amos
Amos, le 8 mars 2022 — Maintenant que la danse est de nouveau permise, nous convions le public à une activité de Kizomba animée par Steve Alexis de La Classe de Danse, le dimanche 20 mars de 13 h 30 à 16 h 30 au Centre d’exposition d’Amos.
La Kizomba désigne un genre musical et la danse qui l’accompagne, faisant partie de la culture angolaise. Le mot « Kizomba » signifie « fête » en kimbundu, l’une des langues les plus parlées d’Angola. La Kizomba se danse enlacée et partage certaines affinités avec le Tango : Pour l’homme, le tronc demeure fixe, mais néanmoins souple, alors que la femme, elle, doit être en déséquilibre avant, posée buste contre buste pour être guidée comme au Tango. La danse Kizomba est toute en ondulation et se caractérise par son style très calme et suave.
L’activité se compose d’une démonstration et d’un atelier d’initiation à la danse chaque heure à partir de 13 h 30 à 16 h 30. La Kizomba se danse en couple et l’atelier est offert à des participants de 15 ans et plus uniquement.
Nous profiterons également de cette dernière journée d’exposition pour permettre au public de rencontrer la cinéaste Béatriz Médiavilla et échanger sur son exposition.
Rappelons le contexte des expositions qui se terminent le dimanche 20 mars :
ABRAZO – installation photographique et vidéo
CAROLINE HAYEUR et D. KIMM
ABRAZO est une exposition réalisée par la photographe Caroline Hayeur et l’artiste interdisciplinaire D. Kimm. L’une capte les mouvements et les atmosphères, l’autre a dansé le tango pendant plusieurs années. La relation complice qu’elles ont tissée avec la communauté du tango permet de présenter une rencontre intimiste avec les danseurs, au-delà des clichés. Caroline Hayeur et D. Kimm abordent ici le tango en tant que danse sociale et lieu de confluence pour des passionnés issus de divers milieux, différentes générations et classes sociales. Les dimensions de spectacle, de concours, et de performance, et l’aspect historique de cette danse sont délibérément mis de côté. Le thème de l’abrazo permet une réflexion sur les codes sociaux, la fragilité, le rapport aux normes, l’appropriation identitaire Queer, la représentation — mise en scène de soi ou du « nous ». L’exposition regroupe des images prises dans les milongas de Montréal et de Buenos Aires. Le public est ainsi plongé dans l’univers du tango, vivant une expérience inédite et chaleureuse alliant les nouvelles technologies, l’image documentaire et l’émotion.
HABITER LE MOUVEMENT — UN RÉCIT EN DIX CHAPITRES
BÉATRIZ MEDIAVILLA
Cinéaste et professeur de cinéma, Béatriz Mediavilla danse depuis son jeune âge et en fait le sujet de prédilection de ses films. Le mouvement est au cœur de mon questionnement parce qu’il est éphémère et meurt simultanément à sa naissance. Le cinéma permet d’en garder la trace et la danse inévitablement liée au mouvement (et forcément à son absence) en est la matière première. L’exposition présente une partie de l’œuvre cinématographique de l’artiste et plus précisément le film Habiter le mouvement — un récit en dix chapitres qui suit le chorégraphe Thierry Thieu Niang alors qu’il donne des ateliers de danse à des non-danseurs. Un film qui s’est démarqué à l’international, récipiendaire notamment du Prix de la danse de Montréal — Découverte 2021 et du Prix Meilleure œuvre canadienne au Festival international des films sur l’art, Montréal.
La visite des expositions et la participation à l’activité de Kizomba se font dans le respect des mesures de prévention COVID-19 requises en nos lieux. Entrée libre
Le Centre d’exposition d’Amos est une institution muséale agréée par le gouvernement du Québec et qui bénéficie du soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec.
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Sources et demande de renseignements
Marianne Trudel, 819-732-6070 exposition@amos.quebec