Vernissage / Marie B. Ouimet / Maëlle Plamondon

MARIE B. OUIMET
MAËLLE PLAMONDON
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Vernissage le 26 juillet 19 h
Exposition le 27 et 28 juillet de 11 h à 17 h

Afin de clore la saison 2018-2019, l’Écart accueille Marie B. Ouimet et Maëlle Plamondon dans le cadre de son programme d’emploi d’été. Depuis sa fondation, le centre souhaite développer et encourager la jeune relève en arts visuels. Ce programme permet à de jeunes artistes de vivre l’expérience de la mise en exposition en galerie dans un contexte professionnel. Plusieurs artistes pratiquant toujours aujourd’hui ont bénéficié de cette opportunité stimulante offerte aux jeunes créateurs.
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MARIE B. OUIMET
Paillettes et dinosaures

Marie B. Ouimet s’intéresse aux effets de l’ensemble des médias d’information sur la société contemporaine. Ses recherches soulèvent des changements de perceptions et de comportements influencés par les développements technologiques et les nouvelles réalités virtuelles. Elle aborde ces thèmes de manière humoristique en intégrant les arts numériques à des méthodes plus traditionnelles telle la peinture, la gravure sur bois et le tricot. Son travail expose des univers où se côtoient illusions d’optique, couleurs fluorescentes et contrastes, assurant un mal de tête au regardeur.

Son projet réalisé en résidence à l’Écart s’inspire de l’esthétique du mème et des réseaux sociaux. Son installation rassemble la peinture, la projection et l’absurde présence de figurines de dinosaures. Elle remet en question les images et les informations que nous recevons quotidiennement via les médias tout en se moquant de l’importance que nous leur accordons.

Marie B. Ouimet vit et travaille à Rouyn-Noranda. Elle détient un diplôme en arts visuels du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue (2018) et son travail a été présenté à l’Intercollégial d’arts visuels au Collège Lionel-Groulx (2017). Récipiendaire du prix Écart (2017) décerné lors de l’exposition collégiale des finissants, elle poursuit présentement ses études au baccalauréat en création numérique à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

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MAËLLE PLAMONDON
Notre ami le Deinosuchus

Maëlle Plamondon s’intéresse aux découvertes scientifiques ayant marquées l’ensemble du savoir humain. En effectuant des recherches dans divers domaines comme la biologie, l’astronomie ou la paléontologie, elle donne à la science une fonction contemplative. Dans ses peintures et ses installations, les éléments graphiques et les fossiles s’entremêlent afin de créer un lieu qui remet en question la place de l’art dans la recherche scientifique. La matière et la couleur sont alors utilisées dans une perspective de réinvention des modes de transmission de l’information.

En résidence à l’Écart, son projet Notre ami le Deinosuchus est réalisé d’après des recherches sur l’histoire de l’évolution des espèces. Il crée un lien entre un prédateur disparu, le Deinosuchus et l’espèce actuelle dominant notre écosystème, l’être humain. À la suite de la découverte de son crane dans les années 1850, un débat scientifique est entamé autour de la détermination de sa taille complète. Cette situation est représentée par le corps de l’animal dans une installation. L’œuvre grandeur nature, dans un espace restreint, souligne et confine l’esprit de confrontation.

Originaire de Rouyn-Noranda, Maëlle Plamondon a complété un DEC en arts visuels au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue (2019). Dans le cadre de l’exposition des finissants, son œuvre Ceci est un kangourou a été choisie par la direction et ajoutée à la collection de l’établissement. En septembre, elle débute un baccalauréat en enseignement des arts plastiques à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.