28 août 2017

Nouvelles expositions dès le 8 septembre au Centre d'exposition d'Amos

Source

Marianne Trudel
Centre d'exposition d'Amos

  • Téléphone

    819-732-6070

  • Courriel

    exposition@ville.amos.qc.ca

C’est avec grand plaisir que nous convions le grand public au vernissage de ces trois expositions le vendredi 8 septembre à 17 h en présence des artistes, Dominique Laurent et Luce Dumont.
De plus, nous récidivons suite à la belle expérience de l’an passé… Spécialement pour les enfants (4 à 7 ans), le Centre d’exposition d’Amos désire leur offrir un vernissage dédié pour eux dans le cadre de l’exposition Les mondes de la nuit le vendredi 8 septembre à 19 h (tout de suite après celui des adultes). L’enfant est invité à participer à cette activité en pyjama et pantoufles et même, avec la peluche préférée et doudou s’il le désire. Ce sera pour lui l’occasion d’avoir un accueil personnalisé, de s’initier au lieu d’exposition, de découvrir ce qui se passe la nuit alors qu’il dort à poings fermés, de rencontrer des invités uniquement pour ce vernissage et bien sûr d’avoir une petite douceur réconfortante… puisqu’il faut bien finir par fermer un œil la nuit!

L’accompagnement de l’enfant par un adulte est obligatoire. La durée de l’activité sera de ± 75 minutes. Entrée libre.

Dans la grande salle jusqu’au 19 novembre 2017
LES MONDES DE LA NUIT – Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke

Les plus belles histoires se racontent la nuit, alors que l’atmosphère est chargée de mystères et que votre esprit est prêt à vivre une gamme d’émotions. Errez dans l’ambiance claire obscure de l’exposition LES MONDES DE LA NUIT et découvrez ce qui se passe dans votre cerveau et à l’extérieur, alors que le soleil est couché. Assurément, vous ne fermerez pas l’œil de la nuit! Commencez votre aventure dans la chambre à coucher où sont expliquées quelques notions scientifiques, dont l’horloge biologique, la perception dans le noir et les phases du sommeil. Poursuivez votre visite et parcourez le labyrinthe de la nuit. Ici, ça grouille de vie. Être nocturne a ses avantages : moins de compétition pour les ressources et moins de risque de prédation par les animaux diurnes. N’empêche qu’il faut avoir développé des compétences pour s’activer dans l’obscurité. La nuit, c’est aussi la peur de l’inconnu et les histoires de peur transmises par la mémoire collective. Interactive, cette exposition s’adresse à toute la famille. Elle mise sur l’ambiance claire obscure pour faire vivre une expérience amusante et enrichissante. Les enfants pourront enfin passer la nuit debout, faire du camping sous les étoiles, jouer à cache-cache dans le labyrinthe et s’amuser avec des peluches d’animaux du désert.

L’exposition LES MONDES DE LA NUIT a été réalisée en collaboration avec le Zoo de Granby et l’ASTROLab du Parc national du Mont-Mégantic. Elle a bénéficié de la contribution financière de Patrimoine Canada via son Programme d’aide aux musées, volet Accès au patrimoine.

Dans les petites salles jusqu’au 29 octobre 2017
APPRIVOISER SON OMBRE – Dominique Laurent
Dioramas et tableaux-assemblages

Affronter ses démons, croire aux fantômes, faire revivre les traditions sombres, mais — oh combien romantique — de l’époque victorienne… Voilà ce que vous réserve cette exposition! L’artiste propose aux visiteurs sa dernière série De l’autre côté du miroir ainsi qu’une sélection pluridisciplinaire de ses œuvres les plus ouvragées qui ont été créées pour l’élaboration de trois autres récits graphiques publiés dans des recueils collectifs et regroupés dans son premier ouvrage en solo, un livre d’art intitulé Apprivoiser son ombre, aux Éditions Trip en 2013. Au fil des récits, l’artiste se laisse inspirer par Il ne faut pas que je dorme, de Claude Bolduc, un nouvelliste aux orientations fantastico-surréalistes et par de grands classiques de la littérature victorienne; Oscar Wilde, Émile Nelligan et Lewis Carroll. Vous y découvrirez des œuvres empreintes d’une tendre nostalgie où l’horreur côtoie le sublime. «…les récits graphiques de Dominique Laurent tirent leur pouvoir d’envoûtement de l’amalgame de moyens d’expression anciens qui ont fait leurs preuves et de procédés à la fine pointe de la technologie… puis elle applique à ces genres anciens qui l’inspirent un traitement contemporain qui passe par le collage, le montage, la photocopie, la photographie et la numérisation des scènes de ses tableaux-boîtiers, qu’elle travaille, retravaille et retravaille encore ». (Françoise Charron, auteure).

Bachelière en arts de l’Université du Québec en Outaouais en 1996, Dominique Laurent mène depuis près de vingt ans une carrière d’artiste professionnelle et de gestionnaire des arts à la Ville de Gatineau. Son intérêt pour les divers champs et pratiques artistiques est à la source de sa multidisciplinarité. Plusieurs thèmes l’ont inspiré, mais la dualité de l’homme déchiré entre sa chair et sa spiritualité est celui qui l’a mené le plus loin sur la route de la créativité. Elle voit ses œuvres comme une introduction à la discussion soulevant des questions, attirant les confidences, portant à l’introspection.

ANTICIPATIONS ET RÉMINISCENCES – Luce Dumont
Dessin et estampe

La richesse de l’univers végétal est au centre des préoccupations artistiques de Luce Dumont et le nid figure depuis quelque temps parmi les symboles privilégiés de son imagerie. Elle détourne la référence courante du symbole de l’unité familiale en proposant des figurations de nids absolument vides, sans œufs ni présence vivante. Ce thème lui permet d’évoquer autant les notions de désir et d’attente d’une part que celles d’absence ou d’abandon d’autre part. L’image du nid prend maintes formes pour exalter les étapes qui précèdent et suivent le rituel amoureux. Cette exposition se veut aussi un maillage entre les arts et les sciences naturelles en suscitant une réflexion sur la préservation des habitats.

Née à Montréal, Luce Dumont a d’abord axé ses études en botanique et en biologie ayant obtenu un baccalauréat en botanique au Collège MacDonald de l’Université McGill puis par une maîtrise en biologie végétale à Québec. Après quelques années en édition scientifique, elle fait un changement de carrière et obtient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval en 2007. Elle vit actuellement à Saint-Fabien, près de Rimouski. Il y a quelques années, le public de l’Abitibi-Témiscamingue a pu apprécier son travail au Centre d’art Rotary de La Sarre avec l’exposition Phytophanies. La présente exposition offre une production récente.

L’accès à ces expositions se fait selon l’horaire suivant; du mercredi au vendredi de 13 h 30 à 17 h et de 19 h à 21 h ainsi que le samedi et dimanche de 13 h à 17 h. Entrée libre. Le Centre d’exposition d’Amos bénéficie du soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec.

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