Triple vernissage à L'Écart jeudi 9 mars - 5 à 7
© Joëlle Couturier et Jean-François Leboeuf
Source
Sylvie Crépeault, adjointe à la coordination
L'Écart
L’Écart vous invite au vernissage des expositions de Adrienne Spier, Joëlle Couturier, Jean-François Leboeuf et Zoé Julien-Tessier le jeudi 9 mars à 17 h. Les expositions auront lieu du 9 mars au 9 avril 2017.
ADRIENNE SPIER (Guelph)
Once Solid
Sculpture • installation
C’est à travers la sculpture, la photographie et l’installation qu’Adrienne Spier transforme et extrait de leur contexte des objets abandonnés comme de pupitres d’écoliers ou des pièces de mobilier. Ces matériaux indésirables sont modifiés de manière sculpturale par accumulation, empilement et réorganisation. Elle s’intéresse à l’aspect formel des objets et à l’histoire véhiculée par leurs formes communes. Son travail met de l’avant le caractère énigmatique entre produit de consommation, rebut et objet d’art. Avec Once Solid, une installation participative dans laquelle se côtoient un bureau déconstruit et un plancher amovible, l’artiste propose un dialogue entre sculpture et planéité. Une exposition qui évoque notre rapport intime à l’objet et qui vient mettre en doute la confiance que nous portons aux structures qui meublent notre quotidien.
JOËLLE COUTURIER ET JEAN-FRANÇOIS LEBOEUF (Vaudreuil-sur-le-Lac)
138
Installation
Le duo d’artistes Joëlle Couturier et Jean-François Leboeuf présente à L’Écart 138, un projet alimenté par les souvenirs de grand-route, nourri à la graisse de patates frites de cantines, habité par des personnages caricaturaux et motivé par la moquerie, la célébration et la confusion. Une rencontre plastique entre esthétique baroque et icono- graphie trash dans l’évocation d’un Québec fantasmé, dérisoire et entropique. Une expo all dressed servie tiède avec une p’tite frette au gout d’apocalypse.
ZOÉ JULIEN-TESSIER (Rouyn-Noranda)
Rugir : pousser des cris de bête sauvage
Peinture • installation
Artiste de la relève, Zoé Julien-Tessier se questionne sur le corps et notre rapport avec celui-ci. D’aspect festif, son travail aborde la non-conformité des corps : pilosité et difformité se côtoient et la présence des parties génitales y est ostentatoire. Dans Rugir : pousser des cris de bête sauvage, l’artiste présente un monde sexué, au féminin dominant, dans une esthétique primitive et colorée où la bête s’exprime.